COURSE À PIED : les blessures les plus courantes et comment les éviter

Publié le : jeudi 12 juin 2025

Temps de lecture : 10 minutes

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Très populaire, la course à pied sollicite intensément les muscles et les articulations. Sans préparation adaptée, certains traumatismes peuvent rapidement apparaître.

Parmi les blessures fréquentes, on retrouve la tendinite d’Achille, due à une sursollicitation du tendon, la périostite tibiale, causé par des impacts répétés, ou encore le syndrome de l’essuie-glace, qui affecte le genou. Les entorses et les fractures de stress sont également des risques à ne pas négliger. Pour limiter ces blessures, un bon échauffement, un entraînement progressif et des chaussures adaptées sont indispensables. Écouter son corps et savoir lever le pied au moindre signal d’alerte permet d’éviter bien des désagréments.

La course à pied est une activité physique prisée par de plus en plus de sportif à travers le monde pour ses bienfaits sur la santé physique et mentale. Mais comme toute pratique sportive, elle comporte son lot de risques : les coureurs, qu’ils soient débutant ou expérimentés, peuvent être confrontés à diverses blessures.

COURIR, EST-CE VRAIMENT BON POUR LA SANTÉ ?

Jogging, footing, running… Quel que soit le nom qu’on lui donne, la course à pied est indéniablement bénéfique pour notre santé. Pratiquée régulièrement, elle peut entraîner des bénéfices significatifs tant sur le plan physique que mental : elle améliore notre santé cardiovasculaire et respiratoire, elle renforce nos muscles et nos os, elle régule notre tension artérielle et elle nous aide à maintenir un poids de santé. Sans compter qu’elle favorise la libération d’endorphines – les fameuses hormones du bonheur – qui améliorent considérablement notre humeur et limitent l’impact du stress et de l’anxiété.

Comme toute activité physique, la course à pied peut occasionner des blessures (tendinites, périostites tibiales, fracture de stress, ect.), notamment en cas de surentraînement ou de technique inappropriée. La balance bénéfices / risques penche très largement en faveur des bénéfices – même pour les personnes souffrant d’arthrose. Toutefois, pour maximiser les bénéfices et minimiser les risques, il est crucial d’adopter une approche modérée et réfléchie de la course à pied, incluant un équipement adéquat, des périodes de repos et éventuellement l’avis de professionnels.

POURQUOI EST-CE QU'IL NE FAUT PAS COURIR TOUS LES JOURS ?

Courir tous les jours peut sembler attrayant pour celles et ceux qui cherchent à améliorer rapidement leur condition physique ou à atteindre des objectifs spécifiques, mais cela présente en réalité des risques à court et à long terme …

Laissez votre corps se reposer !

Le repos est une composante fondamentale de tout programme d’entraînement : il permet de maximiser les avantages de la course à pied, de se réparer et de se renforcer pour éviter tout désagrément ! Courir tous les jours sans période de répit augmente considérablement le risque de blessures dans la mesure où ces dernières sont souvent le résultat d’un stress excessif et répétitif sur les articulations et les muscles.

Le repos permet aussi d’améliorer ses performances : il permet aux muscles de se réparer et de devenir plus fort pour s’adapter progressivement aux efforts requis. Un programme d’entraînement qui intègre des jours de repos et==permet des gains de performances plus importants sur le long terme. Par ailleurs, aller courir tous les jours peut entraîner une certaine lassitude et une perte de motivation … La course quotidienne est possible mais s’adresse aux sportifs de haut niveau et aux coureurs aguerris qui ont des années d’entraînement derrière eux.

En résumé : gare au surentraînement caractérisé par une fatigue chronique, une baisse des performances, des troubles du sommeil, et un affaiblissement du système immunitaire ! Incorporez des jours de repos et variez les types d’exercices et de terrains pour éviter les blessures, le surentraînement, et la fatigue. Un programme d’entraînement équilibré, comprenant des jours de course, de repos et d’autres dormes d’activité physique (gymnastique, natation, vélo, ect..), est indispensable pour maintenir une bonne santé et une performance optimale à long terme. 

La course à pied est accessible à tous, sauf aux personnes qui présentent une arthrose évoluée des membres inférieurs (cheville, genoux, hanches) ou une pathologie cardiovasculaire instable. Il existe toutefois des contre-indications temporaires (aussi dites relatives), comme les traumatisme aigus, les douleurs de sciatiques ou encore la fièvre.

 

J'AIME COURIR, QUELS SONT LES PRINCIPAUX RISQUES ET INCONVENIENTS DU RUNNING ?

Vous l’aurez compris, la course à pied expose à certaines blessures, mais ces dernières ne sont pas les seuls inconvénients de ce sport !

Les blessures les plus courantes

Les blessures sont les principaux inconvénients de la course à pied. Elles sont souvent causées par le surentraînement, une technique inappropriée ou matériel inadapté. Parmi les plus courante :

  • les tendinites des membres inférieurs;
  • les fasciites plantaires (douleurs parfois très invalidantes du talon);
  • les douleurs au genou (syndrome de l’essuie-glace ou genou du coureur);
  • les périostites tibiales caractérisées par une douleur le long de l’avant de la jambe;
  • les entorses, des lésions des ligaments qui surviennent généralement lors de torsions ou des chutes
  • et les fractures de stress, de petites fissures osseuses résultant d’un impact répétitif et d’une surcharge.

Les risques liés au surentraînement

Comme indiqué ci-dessus, courir trop souvent ou trop intensément (avec une augmentation de la charge pas assez progressive) et sans périodes de repos suffisantes peut être à l’origine : 

  • d’une fatigue chronique, une sensation constante de fatigue qui ne disparaît pas avec le repos;
  • de problèmes de sommeil (difficulté à s’endormir ou à profiter d’un sommeil réparateur);
  • dune régression des performances en dépit de l’entraînement intensif;
  • d’un affaiblissement du système immunitaire;
  • et d’une possible dépression